Conférence du Musée Fabre au foyer de Galargues

Pour la cinquième fois, la conférencière du musée Fabre viendra nous présenter la prochaine exposition de l’été : deux artistes seront présentées :

GERMAINE RICHIER. UNE RETROSPECTIVE

Figure majeure de la sculpture du XXe siècle, Germaine Richier, née à Grans (Bouches-du-Rhône) en 1902 et élevée aux portes de Montpellier, où elle étudia la sculpture avant de se rendre à Paris, eut une reconnaissance nationale et internationale précoce. Décorée de la Légion d’honneur en 1954, elle fut la première femme célébrée de son vivant à travers une rétrospective au Musée national d’art moderne, en 1956. Si, depuis cette date, de nombreuses expositions en France et à l’étranger ont pu donner à voir la pratique singulière de l’artiste, celle de Montpellier, conçue en collaboration avec le Centre Pompidou, dévoile de manière inédite près de 200 œuvres retraçant l’ensemble de la carrière de Germaine Richier. Créatrice d’un univers de formes incomparable, marqué par les hybridations, les métamorphoses, un sens du tragique propre à son époque, Germaine Richier renouvelle par ailleurs considérablement l’art de la sculpture, y incorporant des éléments naturels et issus de son environnement quotidien, expérimentant une diversité de techniques et assumant un rapport inéprouvé à l’espace du spectateur. Son œuvre entre en puissante résonance avec les enjeux du monde contemporain, n’ayant eu de cesse de confronter l’humain au règne et aux forces de la nature, d’interroger sa place au sein de ces êtres de bronze mêlant l’imaginaire à l’observation du réel, « créatures d’une époque que nous sommes incapables de reconnaître ».

VALENTINE SCHLEGEL L’ART POUR QUOTIDIEN

Valentine Schlegel, née « sur la plage » à Sète en 1925, s’est formée à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, et forgée une première expérience au sein de l’équipe de Jean Vilar, son beau-frère, qui crée alors le festival d’Avignon. Installée à Paris, Valentine se tourne vers la céramique et participe pleinement au renouveau de cet art dans les années 50, avec des grands vases organiques, conjuguant nature et modernité. Repérée en 1957 par le musée des Arts Décoratifs à Paris, elle ouvre un atelier pour les moins de quinze ans qui fait autorité pendant près de trente ans. Elle lance également la création de vastes cheminées en staff, véritables sculptures à vivre dont la blancheur épurée se déploie dans de nombreux intérieurs privés, parmi lesquels ceux de ses amis Jeanne Moreau, Gérard Philipe… et qui incarnent encore aujourd’hui avec force l’esprit des années 70.

Le musée Fabre rend cette année hommage à cette artiste récemment disparue, qui savait « faire de la vie quotidienne une fête » et laisse derrière elle une oeuvre puissante. L’hôtel Sabatier présentera l’exposition de toute une sélection de pièces retraçant son parcours, mise en perspective avec les photographies de Suzanne Fournier, sa soeur, et Agnès Varda, cinéaste et amie de toujours qui a fait d’elle et de son travail des clichés remarquables.

La commune de Galargues remercie le musée Fabre et Montpellier Méditerrannée Métropôle de permettre régulièrement  à ses habitants de découvrir les grandes expositions du musée Fabre.

Mairie Garrigues, Impasse du foyer, Galargues, France

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